Pour être concret, l'incessant rythme de la vie dans la galaxie est
sous la dépendance des communications. De multiples niveaux
d'organisations existent dans la voie lactée, s'organisant de 10^-33
cm à 10^14 km. Les quarks et les particules subatomiques peuplent
les limites les plus basses et conduisent à des structures plus
larges tel que les molécules, les composés organiques et les formes
biologiques. Aux limites supérieures, les atomes forment les
planètes, les systèmes solaires, les ensembles stellaires, et les
vagues de densités dans la galaxie. Chaque nouveau niveau présente
ses propres modèles d'interactions gouvernantes.
L'échange de l'information fournit le stimulus constant nécessaire à
l'apprentissage approfondi de la compréhension de l'univers et de la
poursuite de l'exploration de la galaxie. Les contacts entre
différentes cultures ont été menés par les communications, en partie
facilitées par les méthodes de transmission subspatiale.
Tandis qu'une petite fraction des contacts récents ont aboutit à des
hostilités, à cause de mauvaises interprétations des intentions ou
de mouvements d'hostilités concrets, la plupart des problèmes de
compatibilité culturels ont été résolus par des négociations
déterminées une fois qu'un terrain d'entente fut trouvé.
Dans la vision de nombreux érudits, la totalité de la
Voie Lactée expérimente l'accélération graduelle de son taux de
développement global à cause des communications continues entre les
êtres sensibles. En dépit de la Prime Directive de la Fédération, un
certain nombre de civilisations technologiques "rattrapent" à des
taux divers, leur "retard " technologique,aboutissant à ce que
certain considère comme l'inévitable saut menant au sommet de
l'exploration et de la découverte scientifique.
Les communications à bord d'un vaisseau spatial prennent 2 formes élémentaires ; les transmissions vocales et de données. Les deux sont traités par le système informatique de bord et par des noeuds périphériques dédiés. Bien que ces sections de l'ordinateur normalement allouées aux tâches de communications soient appelés 'système de communication', la métaphore avec le système nerveux central humain est plus applicable dans cette situation. La masse totale des liens adaptatifs diffusant de l'ordinateur principal vers l'extérieur assure que toute information à l'intérieur du vaisseau sera rapidement transmise à la bonne destination, et qu'elle sera reçue avec une perte d'information minime ou indécelable. Tandis que les multiples fonctions de communications sont directement recevables par le même matériel, les modes d'opérations et les protocoles autour desquelles elles sont basées, sont totalement différents et particulièrement remarquables.
La configuration matérielle pour les communications dédiées au
vaisseau implique l'allocation à l'intérieur du vaisseau d'un
minimum de 12000 jeux de lignes de données et de dispositifs de
bornes nodales distributrices, en parallèle avec le réseau de
données optique (ODN). Ceci constitue la route principale pour les
signaux vocaux et de données. Un nombre égal de fréquences radio
(RF) basées sur les dispositifs des bornes nodales sont distribuées
à l'intérieur du vaisseau comme premier dispositif de sauvegarde.
Un deuxième dispositif de sauvegarde coure en parallèle du système
d'électro-plasma et consiste en 7500 kilomètres de fil
supraconducteur de cuivre-yttrium-barium. Cette sauvegarde utilise
les mêmes dispositifs de bornes nodales.
Le dispositif d'une borne nodale prend la forme d'un disque
mesurant 11,5 cm de diamètre et 2 cm d'épaisseur. L'enveloppe est
construite dans un moule de polykeiyurium, l'arrangement interne
consiste en une section vocale et une section relais de données. La
section vocale contient une galette détecteur/haut-parleur
transformant le signal analogique de la voix en signal numérique,
un pré-processeur amplificateur, un sous-circuit de modulation
entrée/sortie en fibre optique et un processeur retournant le
signal numérique en analogique. La section relais des données
contient 2 circuits imbriqués consistant en un ensemble
émetteur/récepteur subspatial standard (STA), qu'on trouve, bien
visible, dans les badges communicateurs (com-badge)
de Starfleet,
et enfin un détecteur et un émetteur de radio à ondes-courtes. Les
dispositifs de poches ou transportables ne sont pas câblés à l'ODN
et reçoivent les données via cette partie de la borne nodale.
Tandis que des répliques de détecteur RF existent dans le système
de sauvegarde, leur fonction dans le système principal est de
manipuler les signaux de données pour la transmission au travers
des fibres optiques.
Durant les opérations vocales, la procédure normale implique que le
membre d'équipage déclare son nom, plus la partie ou l'aire du
vaisseau devant être appelée, pour pouvoir être compris
convenablement par la routine de l'ordinateur.
Les communications externes au vaisseau sont dirigées à partir de
l'ordinateur principal aux bornes nodales de fréquences radio (RF)
et de la radio subspatiale.
Tandis que le terme "radio" est une sorte d'anachronisme depuis que
les communications de Starfleet impliquent plus fréquemment des
informations visuelles ; il continue cependant à décrire la fonction
primaire du système. Des fréquences de radio normales sont
différenciées comme sauvegarde de la bande subspatiale principale,
bien que les RF continuent à être utilisées par de nombreuses
cultures maintenant des relations avec la Fédération, et les
vaisseaux de Starfleet doivent parfois passer sur ce plus vieux
système quand la bande subspatiale s'avère inutilisable à cause de
phénomènes stellaires ou géologiques ou quand des difficultés dues
au matériel se produisent soit avec l'hôte ou l'interlocuteur. Comme
les communications radio dans l'espace normale sont bien sûr
restreintes à la vitesse de la lumière, les limitations dues au
temps et aux distances sont importantes.
La section RF consiste en un réseau de 15 ensembles
émetteur/récepteur triplement redondant interconnectés par l'ODN et
une ligne cuivre-yttrium 2153, et relié aux processeurs de
communications de l'ordinateur principal. Tous sont partiellement
incorporés à l'intérieur de la structure de la coque à des degrés et
des intervalles distants dans le vaisseau pour que l'antenne aie une
couverture maximum et une utilisation partagée.
Chaque assemblage émetteur/récepteur est un solide hexagonal
mesurant 3m de face et 1,5m d'épaisseur. Chacun se compose de
sous-processeurs séparés pour la voix et les données, 8
amplificateurs variables à 6 étages, des dérivateurs d'analyse du
signal en temps réel, et des conditionneurs du signal
d'entrée/sortie au niveau de l'antenne de la coque. Les limitations
fondamentales de la section RF proviennent de la limite de vélocité
c et une portée normale utile à un niveau de puissance modérée de
l'ordre de 5,2 unités astronomiques. Les fréquences RF dirigées à
travers le composant central orientable du déflecteur principal
peuvent être étendues à une portée utile de 1000 unités
astronomiques, bien qu'aucune application de cette puissance n'ait
encore été démontrée.
Les spécifications de l'émetteur/récepteur subspatial, en proportion,
sont grossièrement semblables au système de propulsion à distorsion
en comparaison de son cousin moins puissant, à impulsion.
Approximativement 100 fois plus d'énergie est requise pour conduire
un signal vocal et de données de l'autre côté du seuil des
fréquences subspatiales les plus rapides, et même quand elles se
font à des distances relativement courtes, la fiabilité de la
transmission décroît dramatiquement. Comme avec la section RF, les
petits émetteurs/récepteurs comme les dispositifs dans les
communicateurs du personnel n'ont pas besoin d'émettre une grande
quantité d'énergie si de vastes transmetteurs et récepteurs restent
sur le vaisseau.
Des séries de 20 émetteurs/récepteurs subspatiaux de moyenne
puissance sont intégrés à l'intérieur de la coque du vaisseau à des
positions variées pour fournir une couverture de communication
semblable à celle fournie par les unités RF. Chaque dispositif,
triplement redondant, est contenu dans un solide trapézoïde
mesurant 1,5x2m par 1m d'épaisseur. Le système est alimenté par un
système d'alimentation électroplasma (EPS) de type II avec une
puissance de charge maximum traversant les 20 noeuds de 1,43x10^2
MW. Chaque émetteur/récepteur consiste en un processeur vocal et un
processeur de données, un conditionneur de modulation de puissance
EPS, l'assemblage d'une bobine de champ subspatial et d'une rangée
de convergeurs directionnels, et un système de contrôle associé.
Le signal d'harmonisation provenant du réseau de donnée optique est
fait par une combinaison de temps réel et de séquence d'anticipation
de routines d'intelligence artificielle pour un maximum
d'intelligibilité, donnant la nature FTL du signal subspatial
sortant et arrivant.
Les communications entre le vaisseau et une destination typiquement
éloignée de 38000 à 60000km de l'antenne sont traitées par le
système radio mentionné précédemment. Les situations rencontrées
couvre une large gamme, mais plus notamment incluent les discussions
avec les gouvernements des planètes, les communications et le
contrôle des opérations des équipes d'exploration, la gestion des
crises locales et régionales, le guidage au décollage et à
l'approche terminale des navettes et les recherches et sauvetages de
Starfleet. Le réseau d'émetteur/récepteur subspatial est un système
actif relié au téléporteur pour la localisation du personnel et
coordonné avec les fonctions de verrouillage. Un minimum de 3
émetteurs/ récepteurs couvrant une portion donnée du ciel par un
vaisseau, doit être disponible pour un verrouillage de téléportation
sûr. La distance fiable maximum pour les téléportations de routine
est de 40000km, en raison de la tolérance du courant de matière
médian rayonnant de 0,005 arcs secondes, bien que les communications
subspatiales par le réseau de moyenne puissance puissent être
étendues à 60000 km.
Un contact normal avec le vaisseau, s'il est initié de l'extérieur,
est divisé en 2 types élémentaires : le personnel de Starfleet,
spécialement les personnes directement assignées au vaisseau, et les
représentants n'appartenant pas à Starfleet. Les membres d'une
équipe d'exploration pourront appeler directement la passerelle ou
un autre département actif durant le cours de leur travail. Un
contact normal de la part d'agents externes sera traité par la
sécurité pour la présentation au capitaine ou aux autres officiers
supérieurs. Les transmissions d'urgences seront généralement passées
sans délai de l'ordinateur pour une action appropriée.
L'encodage et le décodage standard, en plus des protocoles
d'encryptage de sécurité améliorée, sont tenus par des processeurs
FTL à l'intérieur de l'ordinateur principal. Les algorithmes de
cryptage de Starfleet tournent et sont mis à jour selon un plan
aléatoire. De multiples portions de clés privées sont retenues par
les ordinateurs du vaisseau, et la portion publique est transmise
par les systèmes de diffusion de Starfleet, comme les instruments
portables, communicateurs, padds et les autres éléments présentant
une vulnérabilité lors d'une capture possible par une Force
Menaçante. Appeler par un canal sécurisé soit sur le vaisseau ou
d'un site éloigné sera détecté par l'ordinateur principal qui
placera un schéma à haut niveau d'encryptage en mode d'attente pour
attendre la confirmation par le personnel du commandement.
Avec certains protocoles de transmissions n'appartenant pas à
Starfleet, particulièrement pour recevoir un déversement de
données, les délais du protocole de compatibilité peuvent être
imposés par l'ordinateur jusqu'à ce que les valeurs de translation
de matrice soient calculées et appliquées en temps réel.
Le mode de déversement de Starfleet, comme conçu pour le tricordeur
standard et médical, autorise les transmissions rapides d'urgence
des informations stockées par le système subspatial. La couverture
par une seule antenne est acceptable bien que la disposition
physique du groupe d'antennes assurent qu'au moins 2 rangées soient
visibles si le vaisseau est dans la ligne de mire du transmetteur.
Les communications les plus énergétiques et de plus longues portées
font parties des transmissions vaisseau à vaisseau et vaisseau à
base spatiale.
Ceux-ci seront typiquement espacés de plusieurs centaines d'unités
astronomiques à une dizaine d'années lumière, distançant les
capacités des unités d'émetteurs/récepteurs subspatiaux à faible
puissance déjà décrites.
Les systèmes de communications conçus dans les vaisseaux comprennent
10 émetteurs/récepteurs subspatiaux à ultra-haute puissance. Chacun
est un solide trapézoïdal de 6x4m par 3m d'épaisseur, situé en
dessous la couche de revêtement de la coque. La matrice de l'antenne
est le seul dispositif à l'intérieur des 11,34 cm extrêmes du
revêtement. Elle est nouée au reste de l'émetteur/récepteur par un
guide de vague d'énergie direct.
Depuis que les opérations des l'unités à longue portée peuvent avoir
lieu à la fois en vitesse subluminique et aux vitesses de
distorsion, l'arrangement interne de l'émetteur/récepteur autorise
un grand nombre d'assemblages majeurs, incluant un préprocesseur de
signal subluminique, un préprocesseur de signal à vitesse de
distorsion, un gestionnaire d'orientation d'antenne s'adaptant aux
éléments irradiants, des compensateurs Doppler et d'Heisenberg, une
entrée combinée sélectionnable d'élimination de bruits/désordre et
d'amplification et un déterminateur d'alignement passif.
Comme avec le système à courte portée, le signal d'encodage/décodage
est tenu par l'ordinateur principal.
Tous les vaisseaux de Starfleet sont capables de transmettre et de
recevoir un signal vocal et des données via le sub-espace, à un taux
de transfert maximum de 18,5 kiloquads/seconde. Les appels entre
vaisseaux durant les faibles niveaux d'actions sont généralement
initiés par la transmission d'une flopée de paquets d'informations,
qui contiennent toutes les informations pertinentes en rapport avec
le vaisseau appelé. L'appel, généralement orienté vers un tiers
supérieur du personnel de commande, peut être détourné de son
routage vers sa direction propre par la sécurité ou l'Ops. Les
échanges de routines, vocaux et de données entre les scientifiques,
les techniciens et les départements opérationnels à bord des deux
vaisseaux peuvent être libérés par la sécurité une fois que le
contact a été établi.
Les niveaux d'actions de crise, spécialement durant l'alerte rouge,
peuvent voir la flopée de signaux normaux contournés, selon la
situation précise.
Comme avec les autres modes de communications, les appels peuvent
êtres fermés par l'un ou l'autre contrôle actif, une commande vocale
directe ou les fonctions auditives de surveillance de l'ordinateur y
procèdent grâce aux allusions contextuelles.
Les communications avec les bases spatiales sont dirigées de manière
similaire. Selon le niveau d'action et la distance avec le vaisseau,
le contact vocal avec la base spatial peut être routé par
l'intermédiaire d'un des nombreux tiers de Starfleet Command. Alors
que l'échange face à face se déroule, l'information se déplace
constamment avec la centaine des autres canaux subspatiaux à
haute-vitesses. Les journaux du vaisseau sont déchargés avec les
volumes d'informations collectés, incluant le matériel véhiculé et
les performances de l'équipage, les balayages des senseurs, les
analyses stratégiques et tactiques, les résultats d'expériences et
des nombreux autres champs.
La plupart des cultures clés capables de voyager dans la voie Lactée
en sont venues à utiliser les fréquences subspatiales dans l'intérêt
d'une communication rapide. En tant que tel, même ceux qui ont eu
des rapports avec la Fédération mais qui n'en sont pas membre ont
adopté en chemin un protocole commun pour seulement interagir avec
les vaisseaux de Starfleet. Ceux qui n'utilisent pas les routines de
traduction des voix et données, spécialement lors de rencontre avec
de nouvelles races, peuvent néanmoins être abordés grâce à
l'ordinateur principal qui peut diriger une analyse adéquate du
signal et produire un algorithme utilisable avec le traducteur
universel.
Dans de nombreux cas, toutefois, une enquête et un vaisseau de
contact consacré précéderont les vaisseaux aussi grand qu'un classe
Galaxy, réalisant des missions d'éclairage, réalisant des contacts
culturels, et rassemblant les informations de communications
requises. La possibilité existe toujours, quoi qu'il en soit, qu'un
certain petit pourcentage de vrai premiers contacts soit réalisé par
l'Enterprise, activant une série d'événements conçus pour assurer
l'adhérence à la Prime Directive par tous les départements. Pendant
la détermination de la politique de la Fédération à adopter pour ce
contact particulier, Starfleet conserve traditionnellement
l'interprétation de la Prime Directive de nécessité de
non-interférence qui peut résulter en la fermeture des canaux
subspatiaux ou leurs réglages sur un haut niveau d'encryptage, s'il
a été déterminé que le nouveau contact utilisait la radio
subspatiale.
La vitesse de propagation d'un signal subspatial continue d'être le
facteur limitant dans de nombreuses communications longue portée.
Les signaux de radio subspatial, même s'ils sont hautement
concentrés et polarisés radialement, peuvent dégénérer plusieurs
fois, comme l'énergie forcée de traverser le seuil du sub-espace
tendra à "flotter" pour devenir une EM normale plus lente. Quand
cette dégénération survient, une somme énorme d'informations est
perdue, puisque le signal modulé ne se dégrade pas de façon égale.
La vitesse de propagation dans des conditions galactiques idéales
est équivalente au facteur de distorsion 9,9997. Ceci place la radio
subspatiale comme six fois plus rapide que le plus rapide des
vaisseaux, déjà existant ou prédit. Le phénomène qui survient aux
distances proportionnelles du pic d'énergie diffusant du rayon, avec
la distance de limite supérieure de 22,65 années lumières, a
nécessité la pose de relais amplificateurs de signaux autonomes et
de bases de communications avec un personnel réduit à des