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LES TORPILLES (ex. classe Galaxy) | ||
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Un peu d'histoire | ||
Configuration d'une torpille | ||
Navigation d'une torpille | ||
Lancement d'une torpille | ||
Les opérations avec les torpilles | ||
Autres applications | ||
Torpilles quantiques | ||
Micro-Torpilles | ||
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Le premier Enterprise emportait 20 torpilles à photon. Durant la période de refonte (2270-71), il fut équipé avec un système entièrement automatique de largage des torpilles. Tout le chargement et les procédures de tirs étaient dirigés du poste de tir, sur la passerelle ; cet arrangement à permis de réduire de 20 % le temps entre le moment où l'ordre de tir est donné et où la torpille est lâchée. Cependant un problème imprévu de surchauffe handicape le système automatique d'armement, et suspend 7 % de toutes les tentatives de lancement. Le type de torpille alors utilisé était le Morris Magtronic, modèle FP - 4. Pour sa remise en activité, un nouveau modèle, la torpille Mark VI de Beltesha Missile System fut employée.
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1 Verrou d'ouverture du couvercle
2 Enveloppe en duranite
3 Unité de propulsion Magnathrust
4 Baie de couvrement de la charge
5 Système de guidage
6 Plaque de chargement magnétique
Le stockage des enveloppes des torpilles est alors localisé au pont 9 et un système magnétique
les insère dans un réceptacle d'armement où les charges de matière et d'antimatière sont
injectées et la torpille amorcée. Elle est ensuite acheminée par rail au pont 11 jusqu'au système
de lancement. Là, un autre transporteur magnétique la charge dans le tube de lancement. Celui -
ci se présente en U et possède deux points d'éjections ; chaque côté du tube peut contenir 4
torpilles.
La torpille à photon standard transporté par la classe Galaxy est un tube elliptique allongé construit en duranium moulé avec une enveloppe externe en terminium. Le tout est coupé dans le plan équatorial par des phaseurs découpeurs, ce qui permet l'installation de l'ogive, le réseau de connexion de données optique et la grille d'échappement du système de propulsion.
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A l'intérieur du blindage sont installés des réservoirs de deutérium et d'anti - deutérium, un réservoir central mélangeur et leur système de suspension magnétique respectif, le dispositif d'acquisition de cible, de guidage et le système de détonation, le moteur de maintient de distorsion. Les réservoirs sont en titanide d'halfium. Le moteur de soutien de distorsion multimode n'est pas un vrai moteur de distorsion à cause de sa petite taille, 1/12e de la taille minimale d'une chambre de réaction matière / antimatière. C'est plutôt une pile miniature à combustible matière / antimatière, qui alimente le moteur de soutien de distorsion et produit un champ repoussant hors du tube de lancement pour continuer à la distorsion à laquelle vole le vaisseau. La pile, de 20 cm de diamètre et de 50 cm de haut, limite à une étroite bande de fréquence le champ repousseur.
La vitesse maximale de vol est obtenue par la formule Vmax = V1 + 0.75.V1/C ou V1 est la vitesse de largage. Si la torpille est lancée à des impulsions de vol basses, la vitesse sera augmentée jusqu'à 75 % au-dessus de la vitesse de la lumière. A haute vitesse, la torpille continuera à la même vitesse. La portée peut être augmentée si nécessaire mais au dépend de la puissance de détonation, le moteur de soutien de distorsion puisant dans les réservoirs de matière et d'antimatière. Une fois les instructions de trajectoire transmises via le réseau de données optique avant le lancement ou en corrigeant en vol par radio subspatiale, le viseur et le système de guidage de la torpille communiquent avec le souteneur de distorsion pour obtenir un délai optimal jusqu'à la cible. Cela laisse au circuit d'armement un minimum de 1.02 s pour combiner les combustibles de l'ogive. Les changements de trajectoires sont réaliser par l'obturation des grilles d'échappement du souteneur.
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En mode croisière, le vaisseau présente 2 tubes lanceurs. Chaque lanceur est alimenté par 4 plates-formes de chargement (chargeur) où les carburants matière / antimatière sont injectés dans 4 torpilles à la fois. Chaque chargeur peut placer une torpille dans le lanceur pour un tir à la volée (4 chargeurs donc 4 torpilles lancées). Les tubes mesurent 30 m et son construit en tritanium et en farmide de sarium. Il est garnit de tubes de champs séquentiels d'induction et des générateurs de gaz assistants de lancement, pour fournir l'énergie initiale au souteneur et propulser la torpille loin du vaisseau. Après le tir, le tube de lancement est purgé des résidus de surface par des flashs stérilisateurs, la séquence de tir est annulée en attendant un nouveau chargement de torpille. En cas de présence de torpille dans le chargeur alors que l'alerte rouge est passée, la matière et l'antimatière sont déchargées et retournent au stockage, le système de lancement est éteint. Les 2 tubes peuvent être chargés avec 10 torpilles à la fois pour un tir simultané. Dans ce cas, toutes les torpilles sont éjectées par une simple impulsion et reste à approximativement 150 m du vaisseau. A ce point, un programme de contrôle individuel assure le vol et la visée de chaque torpille. C'est un moyen efficace de tirer simultanément des torpilles sur différentes cibles.
Les torpilles sont un système de défense contre les menaces naturelles ou non. Elles sont
dirigées contre la menace d'une distance de 15 km à environ 3500000 km du vaisseau. La
manipulation des réactifs et le chargement de la torpille dans le lanceur sont dirigés par le
contrôleur de situation tactique de concert avec le système d'évaluation de menace / pistage /
ciblage. Cette section dédiée de l'ordinateur maintient régulièrement des mises à jour des fichiers
des algorithmes de pistage de menace actuelle ou simulée, de tir, de rapport des dommages et
des algorithmes adaptatifs pour les nouvelles menaces. Les entrées tactiques déterminent les
opérations à faire pour le résultat souhaité à partir de menus basiques, incluant les instructions
non standard, comme l'opération de contrôle manuel de vol assisté par l'ordinateur de la torpille.
En mode de vol séparé, l'ordinateur dans la section de combat accepte une totale main mise par
l'ordinateur principal de la soucoupe, changeant ainsi la situation de double contrôle pour un
statut de contrôle actif entier. Cela permet un contrôle ininterrompu des trois tubes de
lancement. Avec le module de combat n'occupant plus sa cavité d'attachement, un lanceur à
l'arrière est ouvert sur l'espace. L'ordinateur principal tactique gère le tir de ce lanceur, conçu
pour défendre la soucoupe dans le cas d'une attaque provenant du côté du module de combat.
Depuis que les torpilles à photon sont classées comme armes semi - autonomes, la direction de
tir initial n'est pas d'un intérêt majeur. Quand c'est nécessaire, un rapide changement de direction
peut être fait après le lancement pour terminer l'acquisition de la cible, la poursuite et le guidage
final. Cela en se servant des nombreuses manoeuvres des vaisseaux pré - programmées.
Les cibles à moins de 25 km impliquent après le largage un rapide décrochement pour garder le
vaisseau hors des radiations de l'explosion, d'intensités variables.
La cible est désignée par l'officier tactique, en suivant l'ordre de commandement. La détection
de la cible et la définition des ordres de priorité sont orchestrés par l'officier tactique, en
interaction avec les réponses de l'ordinateur. Les senseurs des torpilles et les circuits de guidage
sont configurés par le contrôleur de situation tactique pour détecter une énergie spécifique,
électro - magnétique ou subspatiale et ils exécuteront des manoeuvres de guidage plus
convenables que celles du scénario prévu.
Tant que la défense de la menace existe contre les torpilles à photon, en incluant les boucliers
déflecteurs à haute énergie et les torpilles de contre - mesures, les améliorations dans les
algorithmes tactiques de création de routines, sont constamment appliquées. La " fossette "
creusée dans le bouclier de la menace par un phaseur, peut parfois permettre la pénétration
d'une torpille. L'explosion sera alors contrainte par le bouclier et causer la totale vaporisation de
la menace, plutôt que sa fragmentation.
Les torpilles à photon ont trouvé des applications dans de nombreux autres domaines.
Des torpilles à l'armature renforcées sont capables de pénétrer des formations géologiques pour
des modifications explosives profondes et sont donc utilisées dans la terraformation et les projets
d'ingénierie planétaire. Elles peuvent être utilisées pour dévier ou dissocier des matériaux
astéroïdes désignés comme dangereux pour des vaisseaux ou des planètes.
Cette technologie est également utilisée pour produire des sondes véloces. Un quart des 275
enveloppes de torpilles peut être équipé de senseurs, de processeurs de signaux et de systèmes
télémétriques. Les applications typiques incluent les études stellaires et planétaires aussi bien que
des reconnaissances stratégiques.
Cet armement avancé a été développé par Starfleet vers la fin des
années 2360. Les torpilles quantiques utilisent une libération
locale d'énergie au point zéro d'un champ d'énergie. Cet effet
quantique a tendance à être plus efficace que les explosifs
conventionnels à antimatière, en pénétrant les boucliers
déflecteurs.
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Les opérations dans le quadrant Alpha ont vu l'apparition de micro -
torpilles de 13,3 cm de long. Elles peuvent équiper des petits
vaisseaux comme les Runabouts ou des stations telle DS9.
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